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La mise à mort des descendants du Prophète (SAW) Le premier martyr des descendants du Prophète (SAW

La mise à mort des descendants du Prophète (SAW)

 Le premier martyr des descendants du Prophète (SAW)



D'après At-Tabarî, le premier martyr des Banî Tâlib fut ce jour là Ali al-Akbar b. al-Hussayn b. 'Ali. Sa mère s'appelait Laylâ et sa grand-mère maternelle fut Maymunah bint Abî Sufiân, épouse du Prophète (SAW) et tante de Yazîd, le calife. De là, la proposition de lui laisser la vie sauve, faite par l'armée du calife à 'Ali Akbar:

«Tu as une parenté avec le prince des croyants -Yazîd b. Mu'âwiyah - et, si tu veux, nous te laisserons la vie sauve pour sauvegarder cette parenté!»

'Ali Akbar dit: «La parenté du Messager d'Allah (SAW) est la plus digne d'être sauvegardée», et il affronta l'ennemi.

Al-Khawârizmî dit: quand Al-Hussayn (a. s.) l'eut vu foncer, il leva sa canitie (cheveux blancs) vers le ciel et dit: «Ô Seigneur (Allâhumma) sois témoin de ce que font ces gens! Le jeune homme qui les affronte est, parmi les gens, celui qui ressemble le plus à ton Messager Muhammad (SAW), physiquement, moralement, et expressivement. Quand le souvenir de Ton Messager nous reprend, pour nous rappeler son visage, nous n'avions qu'à regarder celui de ce jeune homme! Ô mon Seigneur! Prive-les des bénédictions de la terre, divise-les, et déchire-les en groupes opposés! Que leurs dirigeants ne soient jamais contents d'eux! Ils nous ont invités pour nous soutenir et voilà qu'ils nous combattent».

 

Ensuite, l'Imam Al-Hussayn (a. s.) cria le nom de 'Umar b. Sa'd (le chef de l'armée) et lui dit: «Qu'est-ce que tu as? Tu coupes ma parenté et tu n'as aucune considération de celle du Messager d'Allah! Qu'Allah coupe ta propre parenté, ne bénisse pas ton affaire et donne le pouvoir sur toi à celui qui t'égorgera dans ton lit!» Ensuite l'Imam (a. s.) récita ce verset coranique:

«Oui, Allah a choisi, de préférence aux mondes: Adam, Noé, la famille d'Abraham, la famille de 'Imrân en tant que descendants les uns des autres. Allah est audient et omniscient». (V. 33-34/III)

'Ali Akbar fonçait toujours en disant (poésie épique):

Je suis 'Ali b. Al-Hussayn b. 'Ali

La Maison d'Allah et nous-mêmes sommes

Les plus dignes du Prophète.

Par Allah! Le fils du bâtard ne nous commandera point

Je vous frapperai de ma lance jusqu'à ce qu'elle se plie.

Et avec l'épée,

Vous recevez les coups d'un jeune homme hashimite 'Alawî.

De son combat les hommes d'al-Kûfah en eurent assez mais il revint chez son père blessé à plusieurs endroits de son corps. Il dit alors à l'Imam: «Ô papa! La soif me tue et je trouve le fer que je porte plus dur. Puis-je boire un peu afin de continuer à résister face à l'ennemi?»

En guise de réponse, Al-Hussayn pleura et dit: «Ô mon fils! Il est dur pour Muhammad, pour 'Ali et pour ton père que tu les appelles à ton secours sans qu'ils puissent te secourir». Il lui remit, pourtant, sa bague, et lui proposa de la mettre dans la bouche et de retourner au combat: «J'espère que ce soir ton grand-père t'offrira la meilleure coupe et la boisson qui ne sera jamais suivie de soif».

'Ali Akbar combattait en disant:

Les vérités de la guerre apparaissent

Après elle se manifestent ses pierres de touche

Par Allah le Seigneur du trône,

Nous ne laisserons vos troupes

Qu'après avoir rengainé les épées !

D'après At-Tabarî, Murrah b. Munqidh le vit ainsi et dit (à son entourage): «Que les péchés des Arabes retombent sur moi si je ne le faisais pas perdre à son père s'il passait encore devant moi dans cette allure!»

Quand 'Ali Akbar fut passé devant lui, l'épée brandie à la main, Murrah b. Munqidh le croisa et le frappa. Les autres guerriers l'entourèrent et le frappèrent par leurs épées.

Al-Khawârizmî rapporte que 'Ali Akbar se raccrocha au cheval qui le conduisit dans le camp ennemi où les guerriers le coupèrent en morceaux. Avant de rendre le dernier soupir, il cria si fort: «Ô papa! Voici mon grand-père, le Messager d'Allah qui me donne à boire de la coupe qui ne sera suivie de soif. Ô papa! Il te dit: fais vite; tu auras une coupe bien épargnée!» Al-Hussayn cria alors ...(516)

At-Tabarî rapporte à partir de Humayd b. Muslim Al-Azdî qui dit: «Par mes propres oreilles, j'ai entendu Al-Hussayn dire ce jour là: «Ô mon fils! Qu'Allah tue ces gens qui t'ont tué! Quelle audace ont-ils de défier le Seigneur et de profaner la dignité du Messager! Après toi, mon fils, la vie ne vaut rien!» Tout à coup, une femme sortit rapidement comme le soleil qui se lève dans le ciel et cria: «Ô frère! Ô fils de mon frère!» J'ai su par après qu'il s'agissait de Zaynab fille de Fâtimah (a. s). Elle s'est penchée sur le martyr mais Al-Hussayn (a. s.) lui prit la main et revint avec elle dans la tente. Ensuite, il ordonna aux jeunes gens qui l'entouraient de porter leur frère de l'arène jusqu'à la tente devant laquelle ils combattaient.

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