Mar07162024

mise a jour :Dim, 20 Aoû 2023 9pm

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Bilâl Au Sommet De La Ka'bah

Bilâl Au Sommet De La Ka'bah


Le soleil venait d'atteindre le milieu du ciel et c'était l'heure la plus chaude de la journée. La Mecque était passée sous le contrôle des Musulmans. Entre-temps le Saint Prophète avait ordonné à Bilâl de monter sur le toit de la Ka'bah pour annoncer, par l'Azan, que l'heure de la Prière de midi avait sonné, et inviter les gens à s'apprêter à accomplir cette prière.

Bilâl, cet esclave noir d'hier et aujourd'hui le porte-parole de la Mission du Saint Prophète, monta donc au sommet de la Ka'bah, c'est-a-dire au sommet de la première Maison Sacrée du monothéisme, pour proclamer la Mission prophétique du Dernier Messager du Ciel, faire entendre l'idéologie la plus progressive à tout le monde, et lui apprendre avec les slogans révolutionnaires dont se compose l'Azan que la première Prière en assemblée allait avoir lieu à la Mecque.

Bilâl qui était transporté de joie et constamment reconnaissant envers Allah, fit résonner sa voix tonifiante dans l'horizon de la ville depuis le sommet de la Maison d'Allah, en prononçant la belle formule d' "Allâhu Akbar" (Allah est Grand).

 

Le Slogan "Allah est Grand" est annonciateur de l'établissement du Gouvernement d'Allah, le Destructeur de l'autorité de Satan.

Les Mecquois sortirent de leurs maisons malgré la chaleur torride pour savoir ce qui se passait. Ils écoutèrent très attentivement la proclamation faite du toit de la Maison d'Allah. Ils entendirent les slogans de l'Islam lancés par Bilâl et échangèrent des signes avec leurs yeux, comme pour dire:

«C'est le même esclave noir, Bilâl. Le voilà qui est considéré maintenant comme l'un des plus proches compagnons de Mohammad».

Les signes d'étonnement et d'inquiétude doublés des sentiments de désespoir quant à l'avenir étaient manifestes sur leurs visages. Malgré l'annonce de l'amnistie par le Saint Prophète, certains Mecquois craignaient le déclenchement de la guerre. La plupart des femmes qui étaient encore terrifiées, restèrent immobilisées sur les toits de leurs maisons, dans l'attente d'un événement quelconque.

Les abords de la Maison d'Allah grouillaient de monde plus qu'ailleurs. Les gens avaient les yeux fixés sur Bilâl, de près et de loin. Il y avait un tel vacarme que la voix de Bilâl s'y perdait. Cependant Bilâl continua à réciter l'Azan.(48)

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