Mar07162024

mise a jour :Dim, 20 Aoû 2023 9pm

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La leçon à tirer des échecs

La leçon à tirer des échecs



Les plus grandes victoires et les plus illustres réalisations sont, généralement, obtenues par ceux qui ont la capacité d'analyser les causes des défaites et des échecs et, en conséquence, profiter des leçons de la manière la plus positive possible. L'étude des causes de l'échec peut déterminer le pourquoi et le comment résoudre ceux-ci et ouvrir ainsi à l'homme de nouveaux horizons d'espoir et de réussite. A partir de la, l'individu pourra puiser dans ses énergies emmagasinées et changer ou améliorer la situation au mieux de ses intérêts.

L'homme se sublime lorsqu'il rencontre sur le chemin de ses espoirs les échecs et les obstacles. Nombreux sont ceux qui ne s'épanouissent réellement qu'après avoir tout perdu. De même, ceux qui ont vraiment du caractère entreprennent toutes leurs activités avec force et conviction et se découvrent des qualités propres qu'ils ne croyaient pas posséder avant d'avoir affronté et subi l'échec et la défaite.

Avoir honte de l'échec est une erreur courante car la réussite des grands hommes est jalonnée de problèmes et d'obstacles. L'homme ne peut se considérer en état d'échec total et définitif que s'il renonce à lutter et perd toutes ses forces morales. Il est possible de ressentir de l'impuissance ou du désespoir, mais cela ne doit pas empêcher l'être humain de poursuivre son combat et de persévérer jusqu'au dernier moment de sa vie.

Le désir de réussir et de dominer est le premier sentiment que connaît l'homme durant sa vie et qui le pousse à maîtriser son environnement afin de se doter des moyens de la réussite, d'empêcher la nature de le soumettre à ses lois et de tuer en lui l'espour et la conscience.

Il est possible qu'il existe en chaque être humain un diamant que ne peuvent tailler et modeler que les aléas de la vie et qui ne peut briller qu'à travers les coups de boutoirs que lui portent les échecs et les obstacles. La vérité est que la majorité des individus ne développent en eux les dons dont ils sont pourvus qu'au contact des échecs et des désillusions qui les frappent et sans lesquelles ils ne pourraient s'épanouir et développer des activités fructueuses tout le long de leur existence.

Pour Dayle Carnegie:


"Il y a plus d'un quart de siècle, ou plutôt un demi siècle, un instituteur porta deux giffles sur la joue d'un élève qui s'agitait trop sur sa chaise; il le fit devant tous ses camarades et l'himilia à un tel point que l'enfant, ne se contenant plus, se leva et rentra chez lui en pleurant, Il n'avait pas alors six ans et croyait que ce que lui avait infligé l'instituteur était injuste et cruel, Il ressentit dès lors, dans son esprit, un grand sentiment d'injustice et d'agression et se fit le serment de combattre l'injustice jusqu'à la fin de ses jours.

C'était Clarence Darrow et il fut, en vérité, le plus grand avocat devant les tribunaux, et même le plus renommé. Les journaux américains publièrent son nom en première page plus d'une fois et les anciens de Starbuck, en Amérique, parlent encoure de la première fois où il plaida et du thème de sa plaidoire.

La cause qu'il défendit souleva un grand bruit et beaucoup de tumulte, alors que le litige ne concernait qu'un harnachemant de cheval qui ne coûtait pas plus de cinq dollars! Loorsqu'on lui demanda pourquoi il avait soulevé toute cette passion pour un harnachement de cheval, il répondit: l'important est de défendre le droit et la vérite, quelle que soit l'importance du sujet de l'affaire soulevée devant le tribunal.

Il défendait ses causes devant la cour avec courage et enthousiasme, comme s'il avait devant lui un tigre du Bengale qu'il devait affronter pour survivre. Son client le paya'dans cette affaire, cinq dollars d'honoraires, bien que celle-ci dura sept ans et qu'elle fut soumise à sept tribunaux; il sua sang et eau à poursuivre le cas jusqu'à ce qu'il obtint gain de cause. Il déclara, par la suite, qu'il n'avait pas accepté cette affaire pour de l'argent ou pour prouver sa valeur".2

Toutes les innovations et oeuvres de valeur qui furent offertes à l'homanité et qui sont considérées, aujourd'hui, comme banales, paraissaient, à l'époque pour beaucoup de gens, chose impossible. Si quelqu'un avait, dans le passé, suggéré la possibilité qu'elles puissent exister un jour, il aurait été accusé de folie ou de naïveté; plus encore, les savants au sein des conseils scientifiques se seraient montré les plus hostiles à son égard. Tandis qu'aujourd'hui, les gens ont oublié ce que ces choses représentent et donc ont cessé de s'en étonner.

Les hommes d'affaires n'ont pas créé toutes ces industries et toutes ces techniques si rapidement, elles sont plutôt le résultat d'années de souffrances et de tortures. Ainsi, beaucoup de ces personnes ont dépensé d'énormes ressources physiques et morales à résoudre des difficultés et des problèmes liés à ces industries et à ces techniques, avec patience et abnégation, pour qu'enfin elles puissent se concrétiser dans la réalité et que leur importance soit reconnue.

Emerson disait:

"Les hommes qui ont réussi dans la vie sont d'accord sur une seule réalité qui est qu'il existe une dialectique entre la cause et l'effet. Autrement dit: ils croyaient que les évènements de la vie ne survenaient pas fortuitement ou par hasard, comme ils disaient, mais que toute chose était soumise à une loi et qu'il ne fallait pas faire de séparation entre un maillon d'une chaî ne et un autre parce que celle-ci serait rompue ou cassée".3

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